« La petite perle » des Caraïbes
Saint-Martin « la petite perle » des Caraïbes reste typique avec sa double nationalité. Tantôt française, tantôt hollandaise, Saint-Martin est aujourd’hui avant tout internationale. Son territoire est séparé en deux parties ; une Française sur la moitié nord de l’île et une autre hollandaise au sud de l’île. Saint-Martin ou encore Soualiga surnom qui lui a été donné en référence à ses dépôts salins, Soualiga qui veut dire Terre de sel.
L’île de Saint-Martin est au cœur de l’Arc Antillais, elle occupe une position centrale au cœur de la mer des Caraïbes. Elle est baignée à l’ouest par la mer des Antilles et à l’est par l’océan Atlantique. Elle est composée de deux parties inégales (Grande-Terre et Terres-Basses) reliées par deux étroits chenaux littoraux qui délimitent l’étang salé de Simsonbaai. L’île a une superficie de 88 kilomètres2 répartie entre la France (54 kilomètres2) et les Pays-Bas (34 kilomètres2). Les principales agglomérations sont Marigot et Phillipsburg où se trouvent les principales administrations. Les autres quartiers principaux sont : Grand-Case, Colombier, Cul-de-Sac, Baie Nettlé et Terres Basses.
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De grands bonheurs attendent le visiteur dans cette île unique
Les côtes de Saint-Martin sont bordées de corail, où vous pourrez plonger parmi les poissons multicolores, Saint-Martin vous offre des plages de sable blanc qui lui confère un côté paradisiaque. Vous pourrez aussi découvrir sa végétation luxuriante et verdoyante composée de fleurs de toutes les couleurs, mais aussi en parallèle une végétation sèche constituée de cactus. Vous pourrez profiter des baignades sans fin dans une eau qui frise toute l’année les 25 degrés. Vous ne manquerez pas aussi d’aller vous balader dans la montagne, car l’île est couverte de collines calcaires peu élevées et culmine au pic du paradis (425 mètres).
Ayant un beau jour débarqué à Saint-Martin, l’île à qui il donne le nom du saint du jour, Christophe Colomb aborde, au cours de son second voyage dans les eaux antillaises, à Saint-Martin. C’était le 11 novembre 1493 – jour de la Saint-Martin.
Les Arawaks y vivaient déjà en 800 avant J.C., et avaient dû subir, en 1400, l’invasion des Indiens Caraïbes, très méchants et sans doute anthropophages. Les Taïnos seraient les dernières populations amérindiennes à avoir vécues sur l’île dans les années 1500, mais cette population a été décimée par l’arrivée des premiers colons européens.
Au fil des décades, on commença à introduire la canne à sucre, c’est alors que l’esclavage se développa, les Anglais arrivèrent aussi dans le secteur, et occupent l’île pendant 10 mois. Il faudra attendre 1863 et Victor Schoelcher pour que l’esclavage soit aboli. Apparaît ensuite la première constitution des Antilles néerlandaises. L’aéroport de Princess Juliana fut construit par les Américains durant la Seconde Guerre Mondiale. En 1946, les anciennes colonies antillaises deviennent départements français et Saint-Martin devient une commune rattachée au département de la Guadeloupe. En 1948, un monument est érigé à la frontière de Bellevue, il symbolise 300 ans de coexistence entre Français et Hollandais.
À ne pas oublier dans cette petite île en partie française : le Carnaval. Il annonce le début du carême et donne lieu à de mémorables défilés en costumes et en musique dans les rues de Marigot et de Grand-Case. À voir aussi la Heineken Regatta qui se déroule au mois de mars et qui rassemble les passionnés de voile pour une semaine de fun, les plus grands noms de la voile s’affrontent aux amateurs. La ferme des papillons est le site incontournable pour les amoureux de la nature, vous pourrez y admirer de nombreuses espèces de papillons qui mettront de la couleur dans vos yeux.
Des maisons en bois de Cul-de-sac aux sentiers de randonnée du pic du paradis, des îlots de nature et d’authenticité font de Saint-Martin la petite perle des Antilles.